Après le succès du premier album de son trio NES, la chanteuse et violoncelliste franco-algérienne Nesrine s’émancipe sur un premier disque éponyme à la croisée de sa culture classique, pop et jazz, le tout teinté de musicalité nord-africaine.
La personnalité de Nesrine est traversée par différents genres musicaux et sa musique ne semble avoir aucune frontière. Un style hybride à l’image de son histoire personnelle, elle qui a grandi en France de parents algériens et étudié le violoncelle classique jusqu’à pouvoir intégrer le East-Western Divan Orchestra de Daniel Barenboim et l’orchestre de l’opéra de Valence (Espagne) dirigé par Lorin Maazel.
Sa voix et son violoncelle s’accordent sur une fusion fascinante de musicalité nord-africaines, de musique classique, de rythmiques pop et jazz chantées tantôt en arabe, tantôt en français ou en anglais. Son talent polyglotte remarquable brouille les frontières du genre, voire même des sonorités instrumentales – son violoncelle se prenant parfois pour un guembri, une guitare ou un cuivre. Sa virtuosité ne fait aucun doute, tout comme sa capacité à nous absorber par la délicatesse de sa voix aérienne, qui contraste avec les rythmiques de percussions ancrés solidement dans le sol. Nesrine dévoile les liens profonds et intimes qui peuvent exister entre tous ces courants musicaux, en s’affranchissant des genres préexistants.
L’album Nesrine sortira le 30 octobre.